Nous avons tous envie de connaître la qualité de l’air que nous respirons, et c’est notre droit le plus légitime. Nous pouvons vivre loin des sources de pollution et se rendre compte que nous sommes finalement exposés à un polluant donné, ou au contraire vivre proche d’une source de pollution mais respirer un air sain.
En effet, la population située aux abords des grands axes routiers est directement exposée au dioxyde d’azote émis par les voitures car ce polluant est stagnant, il ne se déplace que très peu.
Les particules fines en revanche sont plus volatiles, c’est pourquoi nous sommes exposés à la fois aux particules que nous émettons mais aussi à celles des régions, voire des pays voisins. Un exemple parlant est celui des particules émises par les cheminées : ce mode de chauffage à énergie renouvelable peut émettre énormément de particules lorsqu’il est mal utilisé (voir partie « les bonnes pratiques ». Ces particules vont stagner autour de la cheminée, suffisamment basse pour polluer l’air des extérieurs directs du logement (jardin, rue) et même l’intérieur du logement en cas de foyer ouvert. Ainsi, les propriétaires du chauffage au bois seront exposés directement à la pollution qu’ils émettent, mais aussi leurs voisins, puis d’autres habitants du territoire lorsque les particules vont se déplacer.
Enfin, les individus exposés à l’ozone sont souvent des personnes différentes de celles qui ont émis les polluants précurseurs à l’ozone. En effet les précurseurs d’ozone sont souvent émis dans les zones urbaines, alors que l’ozone est plus souvent retrouvé dans les zones rurales et de montagne.
Devant cette complexité, avoir la possibilité de connaître la qualité de l’air que l’on respire devient une nécessité pour pouvoir adapter son comportement. Tous les outils vont sont donnés dans les articles.